Ségolène Royal et Mélanie Delloye

Publié le par Daniel Théault

Ségolène Royal a jugé totalement intolérable la captivité D'Ingrid Bétancourt, enlevée il y a cinq ans par les forces armées révolutionnaires de Colombie( FARC). La candidate PS à la présidentielle a rencontré pendant une demi- heure jeudi matin Mélanie Delloye, la fille de l'otage franco- colombienne.

Cette dernière avait déjà rencontré le candidat UMP Nicolas Sarkozy, qui s'était montré lui aussi montré très ferme.

Outre le fait de s'indigner, Ségolène Royal a signé le manifeste pour la libération D'Ingrid Bétancourt, précisant qu'elle mettrait en oeuvre ses cinq points dès son élection. Etabli en janvier dernier par le comité de soutien et la famille, prévoit notamment que la france s'engage à mettre en place tous les moyens diplomatiques et légaux pour aboutir à la libération D'Ingrid Bétancourt, sans exclure aucune possibilité, et en créant une véritable cellule de crise. Le signataire s'engage en outre à faire de la libération de l'otage une priorité internationale en mobilisant l'union européenne, les états- unis et l'amérique latine, et à exiger auprès des farc des preuves de vie.

Mélanie Delloye s'est déclarée tout à fait satifaite à l'issue de l'entretien. Selon elle,Ségolène Royal, outre les points du manifeste, atenu à laisser ouvertes toutes les possibilités, sans négliger complètement toute opération militaire. On a plus besoin de compassion mais d'action concrète, de volonté politique, a déclaré encore la jeune femme, pour qui pendant cinq ans la france n'a rien fait.

Publié dans infos-antilles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article