la mort du diplomate français

L'épouse de Michel Niaucel, le diplomate français de l'union européenne tué à Abbidjan dans la nuit du 6 au 7 février, a été mis en examen vendredi soir pour " assassinat " avant d'etre incarcérée.

Le juge parisien Alain Cadet lui a notifié ses poursuites à l'issue de sa garde à vue à Paris. Le juge des libertés et de la détention l'a ensuite écrouée conformément aux réquisitions du parquet.

M. Niaucel, un policier à la retraite de 54 ans cgargé des questions de sécurité pour l'UE, a été tué d'une balle au thorax sans doute tirée avec son arme de service, retrouvée rangée dans un placard de sa villa.

Dès le 7 février, la police ivoirienne semblait exclure les thèses du crime politique et du suicide et privilégier le mobile privé. En effet, les enquéteurs n'avaient relevé aucune trace d'effraction au domicile des epoux Naucel, ce qui excluait tout intervention extérieure.

Les policiers ivoiriens avaient rapidement interrompu leurs investigations, puis ils avaient libéré Carine Niaucel à la demande de l'union européennen, car elle bénéficiait de l'immunité diplomatique de son époux. Mme Niaucel avait ensuite été interpellée de retour en france à sa descente d'avion jeudi vers 6 heures.

ex commandant de la police nationale, à la retraite, Michel Niaucel avait été recruté début 2004 par la délégation de l'UE à Abbidjan.