vérité oblige...

Publié le par Daniel Théault

Lorsqu'un leader se détache d'un effectif ou d'un collectif,, que ce soit aux Etats-unis, en Europe ou ailleurs dans le monde, aux yeux de certains, il faut le faire taire. Moralement, intellectuellement et quelques fois, malheureusement, physiquement.
Elie Domota, leader du LKP a eu le tort de vouloir défendre ses compatriotes en ce qui concerne la vie sociale.
Il a fait un parcours sans faute jusqu'à  la dernière marche où il a, selon certains, dérapé.
Tout d'abord, Elie Domota a dit tout haut ce que pense la grande majorité des habitants des Antilles en général
Pourquoi les politiques ne s'en prennent -ils pas au médef local qui a montré sa mauvaise volonté en refusant de s'assoir à la table de la négociation?- Yves Jégo a déclaré que l'accord signé n'est pas valable sous prétexte de l'absence de ce dernier, à qui la faute?- Est-ce que cela veut dire que les guadeloupéens ont perdus 44 jours de grève pour rien?- par le reniement de la signature, est-ce une nouvelle provocation afin de refaire descendre dans la rue les habitants afin que les forces de l'ordre leur tire dessus?-
- En Martinique, alors que la tension était à son paroxysme, etait-ce intélligent que les patrons, conduit par monsieur Deraynal (Béké ), organise à leur tour une contre-manifestation? Pas besoin d'ètre censé pour savoir que cela allait dégénérer. Les voyous de tous poils ne souhaitant que cela et ne  voyant dans cette démarche qu'une provocation de plus, avaient la part belle.
L'erreur des forces de l'ordre a été de lacher des bombes lacrymogènes sur les habitations où les gens étaient paisiblement chez eux. Cela prouve une fois de plus qu'ils ne s'enprennent pas uniquement aux voyous.
Le collectif du 5 février qui était à la maison des syndicats a reçu, lancé par hélicoptère, des bombes lacrymogènes alors que les grévistes étaient assis en train de chanter.- Si ce n'est pas de la provocation, cela y ressemble!
Certains médias français ne disent pas la vérité ou celle-ci est déformée car n'étant pas sur place, ils reproduisent mal ce que l'AFP leur transmet.
Mr Despointes ( Béké ) qui avait soulevé, le premier, la polémique est venue se réfugier dans l'hexagone, Mr Hayot (Béké ) (qui est la 114 ème fortune de France) a fui les Antilles afin de se cacher, aussi, auprès de son ami Patrick Karam qui lui aussi, tout en étant au gouvernement, est un Béké.
Ces 1% de la population antillaise sous prétexte qu'ils possèdent l'argent et la plupart des grandes surfaces dans les DOM-TOM, commercialement, ont-ils le droit de faire subir à la population une telle humiliation en les obligeant à quémander?-
Tout le monde reconnait que non, (à commencer par le président de la république), mais en mème temps certaines personnes disent " après tout, c'est grace à ces békés que l'économie fonctionne". Sauf que l'on peut avoir un pouvoir et ètre lucide et honnète afin de ne pas en abuser.

Publié dans infos-antilles

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